Le son du grisli

Bruits qui changent de l'ordinaire


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Archives des interviews du son du grisli

Made To Break : Provoke (Clean Feed, 2013) / Resonance : What Country Is This? (Not Two, 2012)

made to break provoke

Dans le texte imprimé à l’intérieur de Provoke, Ken Vandermark explique les origines de son nouveau (2011) projet, Made To Break : méthodes de composition développées au sein de FME et The Frame Quartet – pour plus de précision : influence de Nate McBride, est-il écrit – associé à un goût pour le funk qu’avait déjà révélé le souffleur en Spaceways Inc. ou Powerhouse Sound.

Enregistré à l’occasion des concerts organisés à Lisbonne pour le dixième anniversaire de la maison Clean Feed, Provoke expose des patchworks aux pièces disparates : la présence de Devin Hoff n’étant pas celle de McBride, il arrive au groupe de pâtir d’une rusticité contre laquelle l’électronique de Christof Kurrzmann, pourtant astucieuse, ne peut rien. Alors, le saxophone se contente, à sa façon, de rebondir sous les coups que Tim Daisy porte à sa batterie.

Mais au mitan – et pour un tiers de concert quand même –, l’harmonie point. Sur une boucle lente dont l’allure entraîne la clarinette basse, Hoff est invité à plus de discrétion et voici le funk étouffé. La musique gagne en envergure et son atmosphère est maintenant inquiète et pénétrante. Malheureusement, de passage seulement ; on ne doute cependant pas que Made to Break puisse mieux faire…  

Made To Break : Provoke (Clean Feed / Orkhêstra International)
Enregistrement : 17 & 19 novembre 2011. Edition : 2013.
CD : 01/ Further (For John Cage) 02/ Presentation (For Buckminster Fuller) 03/ Of The Facts (For Marshall McLuhan)
Guillaume Belhomme © Le son du grisli

resonance what country is this

Un peu plus tôt en 2011 Vandermark emmenait une autre fois Resonance. Enregistré à Chicago – et pour la première fois aux Etats-Unis –, l’orchestre évoque sur What Country Is This? le rapport de son meneur… à la Pologne. Sur la ligne de front, Vandermark, Rempis, Trzaska, Zimpel, Holmlander, Broo et Swell (dont le trombone à contre-courant n’est pas pour rien dans la réussite de ce disque) passent d’unisson amusés en solos intrépides avec, conjuguées, la force de Brötzmann et la délicatesse de Giuffre. Baroque.

Resonance : What Country Is This? (Not Two)
Enregistrement : 7 mars 2011. Edition : 2012.
Cd : 01/ Fabric Monument (for Czeslaw Milosz) 02/ Acoustic Fence (for Witold Lutoslawski) 03/ Open Window Theory (for Fred Anderson)
Guillaume Belhomme © Le son du grisli



Ircha Clarinet Quartet : Watching Edvard (Kilogram, 2011)

ircha watching edvard

Quatre clarinettes (Mikołaj Trzaska, Michał Górczyński, Paweł Szamburski, Wacław Zimpel), en vacances de timidité, affichent, ensemble, leurs éclats : être tour à tour aurore des mélancolies puis crépuscule frigorifiant. Entre ces deux pôles, elles vont s’innerver en unissons perçants, tirer des feux d’artifices en plein soleil, devenir souffle-paquebot, s’ébrouer en des marches imprévues.

Conciliant l’amertume et les douceurs, les voici cris d’orfraie ici, routardes de souffles flottants ailleurs. Mais la plupart du temps, partenaires et solidaires, elles ne quittent que très peu l’horizon qu’elles fixent et enfantent avec gourmandise. Et ainsi, savent se convaincre et nous convaincre que le collectif n’est en rien l’ennemi du particulier.

Ircha Clarinet Quartet : Watching Edvard (Kilogram Records / Instant Jazz)
Enregistrement : 2011. Edition : 2011.
CD : 01/ Upper Trias Caspian Fugue 02/ Ross Omak Attack 03/ Dream Analyzer 04/ No Smoking in Hell 05/ Climbing and Siding 06/ Small Dictators 07/ Kresto 08/ Re Constructive De Constructive 09/ Monastery Monsters 10/ Prince of Fiasco 11/ Builderblock.pampin 12/ Cenozoic Kenobi 13/ Watching Edward 14/ Invitation to Anorak Party 15/ Tender Dictator 16/ Last Turn Around the Room
Luc Bouquet © Le son du grisli


Volume : Tungt Vand (Nith World, 2011)

volume tungt vand

A Volume, rajouter fort plutôt que faible. Ecrire de Mikolaj Trzaska qu’il fait de l’éructation un principe premier et conclure qu’entre Brötzmann et Zorn, il restait une petite place.

Souscrire, à nouveau, aux joyeux barrissements de Johannes Bauer. Prendre les gazouillis soniques de la basse électrique de Peter Friis Nielsen pour ce qu’ils sont : des assauts chroniques. Ne pas oublier qu’un batteur de la trempe de Peter Ole Jorgensen peut trouver de nouveaux codes à la rébellion. Mais aussi s’enchanter des duels-disputes de deux souffleurs irréconciliables. Et à l’arrivée, prendre part et plaisir à leurs gargantuesques agapes.

Volume : Tungt Vand (Ninth World Music)
Enregistrement : 2009. Edition : 2011.
CD : 01/ Washing Time 02/ Diving in Sound 03/ Megasus 04/ Light Shinning on a Black Surface 05/ Tungt Vand (Deuterium Oxide)
Luc Bouquet © Le son du grisli


Free Jazz Expéditives : Joe McPhee, Mikołaj Trzaska, Peter Brötzmann, William Parker, Gunter Hampel, Frank Wright, Louis Moholo

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gunter_hampel_nownessGunter HampelThe Essence in the Nowness of Reality (Birth, 2010)
Après avoir invité Daniel Carter, Sabir Mateen et Steve Swell, à augmenter le quartette qu’il forme avec Johannes Schleiermacher, Andreas Lang et Bernd Oezsevim, Gunter Hampel enregistrait en studio le 30 septembre 2009 cet Essence in the Nowness of Reality. S’il concède plusieurs fois et même allègrement la direction à l’un ou l’autre de ses partenaires, Hampel démontre d’une écriture assurée qui ne s’interdit pas de donner souvent dans un free collégial. Et puis, toujours, cette évocation de figures musicales qui, même si d’avant-garde, ne renièrent pas la tradition : Eric Dolphy, Steve Lacy

moholo_spiritual_knowledgeLouis Moholo : Spiritual Knowledge and Grace (Ogun, 2011)
Un concert empêché des Blues Notes à Eindhoven et Frank Wright qui traînait par là : la rencontre du ténor et de Louis Moholo (batterie), Dudu Pukwana (saxophone alto, piano, voix) et Johnny Dyani (contrebasse) date de 1979. Le temps de prouver que deux saxophones virulents peuvent s’entendre sur une valse avant d’emprunter un motif aux allures de folklore (Ancient Spirit). Et puis d’élever, après échange d’instruments, une pièce de musique intensive dont le nom révèle la nature de ce qui l’anime : Contemporary Fire.

kali_fasteau_alternate_universeKali Z. Fasteau, William Parker, Cindy Blackman : An Alternate Universe (Flying Note, 2011)
Certes, la prise de son de cet Alternate Universe enregistré en 1992 par Kali Fasteau (piano, violoncelle, saxophone soprano…), William Parker (contrebasse) et Cindy Blackman (percussions), est assez médiocre. Pourtant, on y entend quand même deux archets qui en imposent au point de faire oublier toutes longueurs (divagations au clavier électrique) et frappes frustes. Un soprano, enfin, qui peine à innover sous l’influence de Coltrane.

mcphee_synchronicityJoe McPhee Survival Unit III : Synchronicity (Harmonic Convergence, 2011)
Dans le Survival Unit III on trouve Joe McPhee à la clarinette et au saxophone alto, Fred Lonberg-Holm au violoncelle amplifié et Michael Zerang à la batterie. Sur Synchronicity – 33 tours qu’accompagne un CD du même enregistrement augmenté d’un titre –, McPhee divague en écorché sur les reliefs subtils que dessine Zerang et fait front aux assauts de l’archet crachant de Lonberg-Holm. Ici un hommage à Maryanne Amacher, là un clin d’œil à Hendrix : plus que libre, le trio attache des noms à son condensé de musiques inspirées.

trzaska_clarinet_quintetIrcha, Joe McPhee  : Lark Uprising (Multikulti, 2010)
Pour transformer l’Ircha de Mikołaj Trzaska en Clarinet Quintet, McPhee retrouvait l’instrument à Poznan en 2009 – les trois autres clarinettistes : Waclaw Zimpel, Pawel Szambuski et Michal Gorczyski. La marche lente d’une coalition promettant le soulèvement prochain, la peine à suivre changée en mélodie, les revirements et les sursauts, forment un hymne de clameurs et de répétitions hors norme. Après le Clarinet Summit de John Carter ou la Clarinet Family d’Hamiet Bluiett, une réunion de clarinettistes trouve donc encore à dire sous la conduite de Trzaska.

peter_brotzmann_goosetalksPeter Brötzmann, Johannes Bauer, Mikołaj Trzaska : Goosetalks (Kilogram, 2010)
Sur ce Goosetalks enregistré au Dragon Club de Poznan en février 2008, Mikołaj Trzaska encore, aux côtés de Peter Brötzmann et Johannes Bauer. Saxophones alto et ténor, clarinettes et trombone, donc, servent un art de la mesure qui a fait fi du temps puis des pièces d’insistance volontaire. A mi-parcours, un chahut de basse-cour amusée ; en conclusion, un air d’Albert Ayler : l’altercation tranquille. 


Reed Trio : Last Train to the First Station (Kilogram, 2011)

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Profitant d’un concert à Gdansk, Ken Vandermark consigne en Last train to the First Station son entente avec deux épais souffleurs de Pologne qu’il emploie notamment en Resonance : Mikolaj Trzaska (saxophones alto et baryton, clarinette basse) et Waclaw Zimpel (clarinette, clarinette basse et tarogato).

Au ténor, au baryton et à la clarinette, Vandermark conduit là des pièces indolentes qui changent au gré des combinaisons qui les inventent : de rondos impétueux en miniatures free, d’improvisations invertébrées en stances quiètes, le trio compose un ouvrage étonnant de musique de chambre aux références éclatées. Une alternative quasi minimaliste aux grands travaux de Resonance.

Reed Trio : Last Train to the First Station (Kilogram / Instant Jazz)
Enregistrement : 27 avril 2010. Edition : 2011.
CD : 01/ When Tulips Were Gold 02/ In Between Chairs 03/ Sitting on Warm Stone 04/ Crossroads and Cosmic Ray 05/ Anthology Moves 06/ Two Man Talk Trough a Wind 07/ The Distance That Becomes Y 08/ Bed of Brass 09/ It’s Here and It’s Gone 10/ All the Glasses Were Upside 11/ The Wates Sea
Guillaume Belhomme © le son du grisli

meteo11Ken Vandermark jouera à Mulhouse le 25 août, dans le cadre du festival Météo, au sein du Brass Unbound qui accompagnera The Ex sur scène. 


Rob Brown, Daniel Levin, Anthony Braxton, Mikolaj Trzaska, Vanessa Rossetto, Jean-Luc Guionnet, Didier Lasserre...

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Rob Brown, Daniel Levin : Natural Disorder (Not Two, 2010)
Deux attitudes président à cette nouvelle rencontre Rob Brown (saxophone alto) / Daniel Levin (violoncelle), datée de novembre 2008. La première les incite à se laisser aller au gré d’une tendresse leur inspirant le minimum (On the Balance, Skywriting) ; la seconde les force à se mesurer avec un à-propos plus convaincant (Put Up of Shut Up, Setting Off, Briar Patch). La seconde attitude l’emportant sur la première, l’écoute de Natural Disorder y gagne en conséquence – retour notamment à Setting Off, sur lequel Levin sape toutes intentions mélodiques de Brown à coups d’archet salvateur.

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Paul Hubweber, Philip Zoubek: Archiduc Concert : Dansaert Variations (Emanem, 2010)
Le premier au trombone le second au piano préparé : Paul Hubweber et Philip Zoubek enregistrés à L'Archiduc (Bruxelles) le 2 novembre 2007. Soutenant d’abord les longues notes d’Hubweber, Zoubek le rejoint sur le front et clame à son tour : riche, le vocabulaire qu’il découvre à l’intérieur de son instrument. Le langage est alors fait de trouvailles ravissantes, d’amusantes réactions aux sources sonores extérieures et de longueurs inévitables (conclusion basse de Plafond).

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Anthony Braxton, Anne Rhodes : GTM (Synthax) 2003 (Leo, 2010)
En 2003, Anthony Braxton extirpa de son Large Ensemble la chanteuse Anne Rhodes pour enregistrer avec elle GTM (Synthax) 2003. Les deux Compositions (339 et 340) nées de la rencontre diffèrent par leurs principes et leurs qualités. Ainsi, la première s’avère stérile pour mélanger chant, électronique et saxophones, avec une confiance qui empêche que l’on se pose des questions sur la teneur de l’amalgame, tandis que la seconde se donne des airs de danse frivole impliquant les musiciens davantage sans qu’ils parviennent à convaincre pour autant.

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Tomasz Szwelnik, Mikolaj Trzaska : Don’t Leave Us Home Alone (Kilogram, 2010)
Pas moins de 19 pièces au programme de Don’t Leave Us Alone de Tomasz Szwelnik (piano preparé) et Mikolaj Trzaska (saxophone alto, clarinette basse). La supplique fait effet, alors on force l’écoute de folies distinctives, ici dans l’attente d’une réaction de la part de l’autre, là dans la surenchère expressionniste (Smoke Was Gathering Under the Eyelids en écoute ci-contre), ailleurs encore dans l’élaboration d’atmosphères ombreuses. A la clarinette, Trzaska emmène l’exercice avec une autorité qui transforme à chaque fois l’échange improvisé en dialogue supérieur (Strokind A Dragon’s Muzzle).

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Hwaet : Hwaet (Abrash / Music Appreciation, 2010)
Nouvel élément de l’œuvre hétéroclite de Vanessa Rossetto : rétrospective d’enregistrements réalisés depuis 2007 avec Steven Flato sous le nom de Hwaet. De compositions en improvisations, le duo confectionne en amateurs éclairés des combinaisons de bruits divers (parasites radio, souffles, field recordings, larsens, etc.). Parfois fragile, l’ensemble peut libérer de beaux airs de musique inquiète qui doivent beaucoup au violon espiègle de Rossetto ou au mauvais sort que l’on réserve à l’intervention des voix humaines.

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Didier Lasserre, Jean-Luc Guionnet : Out Suite (Entre deux points, 2010)
En formations différemment inspirées par le jazz (Snus et Nuts pour le premier, Return of the New Thing et The Ames Room pour le second), Didier Lasserre et Jean-Luc Guionnet avaient déjà fait de belles choses de leur intérêt pour les virulences. En duo, les voici se mesurant une poignée de minutes durant. Ici, la verve est égale pour ne pas dire habituelle, et la curiosité tient des deux méthodes de conciliation mises en place, efficientes : batterie stimulant d’abord l’implacable jeu d’alto ; même batterie amortissant ensuite toutes rafales jlg sur peaux apaisantes.


Joe McPhee, Dominic Duval, Jay Rosen, Mikolaj Trzaska : Magic (Not Two, 2009)

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Enregistré à Cracovie en 2007, Magic devait célébrer la rencontre de Trio-X et de Mikolaj Trzaska mais est allé plus loin que cela : jusqu’à la formation d’un quartette, dit McPhee dans les courtes notes de pochette, qui, pour être né sur la scène de l’Alchemia, porte maintenant le nom de Magic.

Ainsi, ensemble, Joe McPhee (trompette de poche, saxophone ténor), Dominic Duval (contrebasse), Jay Rosen (batterie) et Mikolaj Trzaska (saxophone alto, clarinette basse), cultivent le mystère le long de deux disques d’une musique d’atmosphère en mouvement perpétuel, intense et lasse, volontairement et toujours décousue. Les plages méditatives ne respectent jamais le rythme qu’il arrive à Duval et Rosen de tenter d’imposer (The Magician) – Rosen prendra sa revanche en solo sur I Remember Max, Duval la sienne tout aussi seul sur Contra-Ception – et ne cèdent de quelques pouces de terrain qu’aux propositions d’angoisses faites par Trzaska à l’alto récalcitrant (War Criminal) ou à la clarinette basse traînant ses plaintes obscures (Sex Toys).

Rares sont les moments où McPhee et Trzaska vocifèrent : Turtles Crossing et Live in Alchemia quand même, et puis sur la fin de Return of the Terror, pièce qui révèle la formule juste que les musiciens ont cherchée partout dans la mesure et la virulence contrite : celle d’une improvisation autrement radicale pour avoir mis en valeur le charme de ses inquiétudes.

Joe McPhee, Dominic Duval, Jay Rosen, Mikolaj Trzaska : Magic (Not Two / Instant Jazz)
Enregistrement : 2007. Edition : 2009.
CD1 : 01/ The Magician 02/ War Criminals 03/ Sex Toys 04/ I Remember Max - CD2 : 01/ Return of the Terror : 02/ Contra-Ception 03/ Political Striper 04/ Turtles Crossing 05/ A Night in Alchemia 06/ Transaction
Guillaume Belhomme © Le son du grisli


Marcin & Bartlomiej Brat Oles: Suite for Trio + (Fenommedia - 2005)

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Repérés sur les deux derniers disques d’un coffret Alchemia à ranger dans la discographie du saxophoniste Ken Vandermark, le contrebassiste Marcin Oles et le batteur Bartlomiej Brat Oles se sont, depuis, attelés à renouer les liens entre Pologne et jazz raffiné auprès de compatriotes éclairés (ici, le saxophoniste et clarinettiste Mikolaj Trzaska) et d’invités internationaux (ici, le trompettiste français Jean-Luc Cappozzo).

Sur les pas de Komeda ou Namyslowski, les deux frères installent sur Suite for Trio + des compositions à géométrie variable, oscillant entre l’efficacité des unissons liée à celle d’une section rythmique imperturbable (Suite for Trio +, Budmo), les apparitions soudaines de digressions free (JLC), et les mirages mélodiques imposés par quelques impressions - mélancoliques ici (N-Ju, qui virera cependant à la joute expiatoire), orientales ailleurs (Bolero Stefana).

De leur rencontre avec Vandermark, Marcin et Bartlomiej ont gardé un goût pour l’impromptu groove (5-5) et l’usage répété de gimmicks de contrebasse, qui déposent une à une les carcasses d’interprétations denses (Urodzaj, Suite for Trio +). Ne reste plus à Cappozzo et Trzaska qu’à se montrer aussi inspirés que la section rythmique est vaillante. Or, là, ni l’un ni l’autre ne faillit.

Histoire que Suite for Trio + soit digne des attentes de ceux qui n’ignoraient pas qu’en Pologne des jazzmen accomplis ont toujours existé. Marcin et Bartlomiej Oles étant 2 des figures faites preuves contemporaines de ce fait établi.

CD: 01/ Freetan 02/ Suite for Trio + 03/ JLC 04/ Budmo 05/ 5-5 06/ Bolera Stefana 07/ N-Ju 08/ Urodzaj

Marcin & Bartlomiej Brat Oles - Suite for Trio + - 2005 - Fenommedia. Distribution Improjazz.



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