Le son du grisli

Bruits qui changent de l'ordinaire


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Archives des interviews du son du grisli

David Toop : Lost Shadows: In Defence of the Soul / Yanomami Shamanism, Songs, Ritual, 1978 (Sub Rosa, 2015)

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A l'image du Smithsonian Folkways, qui recueille depuis des décennies les sons produits sous tous les continents et latitudes, David Toop intègre dans sa démarche les musiques populaires, dans toutes leurs diversités possibles. Son premier disque en sept ans, Lost Shadows: In Defence of the Soul / Yanomami Shamanism, Songs, Ritual, 1978 présente en un double album les extraordinaires – au sens multiple du terme – chants rituels et cérémonies chamanes du peuple amazonien des Yanomami.

Dans des  passages où une certaine forme de transe explose à la tronche des pauvres occidentaux que nous sommes, et banzaï la différence de cultures!, Toop nous emmène dans une expédition sonore absolument hors du commun. Là où  d'infâmes émissions de télé nous vendent un exotisme de pacotille pour lecteur de Télé 7 Jours (style Rendez-Vous en Terre Inconnue), le musicien/cologue anglais n'a nul besoin d'images pour nous transporter dans un monde parallèle. Et, il sera d'accord avec nous, le premier mérite en revient aux habitants du lieu (au nord du Brésil et au sud du Vénézuéla) et à leurs vifs échos d'une culture riche et insolite.

David Toop : Lost Shadows: In Defence of the Soul / Yanomami Shamanism, Songs, Ritual, 1978 (Sub Rosa / Les Presses du Réel)
Edition : 2015
2 CD : 1-1/ Tayari-teri: Shamans Healing 1-2/ Tayari-teri: Shamans Healing 1-3/ Tayari-teri: Shamans Healing 1-4/ Torokoiwe: Solo Shama, First Chant     1-5/ Torokoiwe: Solo Shama, Second Chant 1-6/ Torokoiwe: Solo Shama, Second Chant 1-7/ Caberima Night Insects, Birds And Moths 2-1/ Mabutawi-Teri: Wayamou Duo Exchange 2-2/ Mabutawi-Teri: Young Women's Circle Song 2-3/ Cuntinamo: Piaruainai, Solo Shaman 2-4/ Cuntinamo: Piaruainai, Solo Shaman 2-5/ Cuntinamo: Piaruainai, Solo Shaman 2-6/ Mabutawi-Teri: Young Men Singing 2-7/ Mabutawi-Teri: Young Men Singing 2-8/ Mabutawi-Teri: Young Men Singing 2-9/ Mabutawi-Teri: Young Men Singing 2-10/ Mabutawi-Teri: Rain Song 2-11/ Mabutawi-Teri: Rain Song 2-12/ Mabutawi-Teri: Rain Song 2-13/ Mabutawi-Teri: Rain Song 2-14/ Mabutawi-Teri: Young Men's Circle Song 2-15/ Caberima Night Insects, Birds And Moths
Fabrice Vanoverberg © Le son du grisli



Rhodri Davies, Lee Patterson, David Toop : Wunderkammern (Another Timbre, 2010)

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Drôle d’aigu pour une rencontre, que celui qui introduisait Wunderkammern que l’excentrique David Toop (laptop, steel guitar, flûtes…) a imaginé en 2006 avec deux musiciens de la jeune génération, j’ai nommé Rhodri Davies (harpe, ebows, électronics…) et Lee Patterson (field recordings, amplified devices…).

Les percussions jouent un grand rôle dans cette ambient électroacoustique rampante, moléculaire, crépusculaire. Wunderkammern, c’est le retournement d’un bâton de pluie le plus lentement possible, le bruit que fait une bille de bois lancée sur des plateaux métalliques ou l’appel à l’aide d’une bouteille lancée dans le cosmos. Et sur cette esthétique sonore dont le label Another Timbre s’est fait le chantre, l’originalité de Toop trouve un terrain propice : régénéré, le Toop.  

Rhodri Davies, Lee Patterson, David Toop : Wunderkammern (Another Timbre)
Enregistrement : 24 juillet 2014. Edition : 2010.
CD : 01-05/ Wunderkammern
Pierre Cécile © Le son du grisli

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Lee Patterson et Rhodri Davies sont au programme de Météo ce vendredi 29 août : le premier se produira seul au Noumatrouff quand le second se fera entendre dans le Trondheim Jazz Orchestra.  Le lendemain, au même endroit, Patterson jouera avec Greg Pope sous le nom de Cipher Screen.

 


François J. Bonnet : Les mots et les sons, un archipel sonore (Editions de l'éclat, 2012)

françois j bonnet les mots et les sons

« La musique découpe en virtualités tout ce qui est concrètement présent… jusqu'à ce que le monde entier ne soit plus rien qu'une profusion qui vibre doucement et, à perte de vue, un océan de virtualités dont on n'a besoin de saisir aucune », écrit Rilke dans Worpswede, un siècle avant David Toop.

Dans Ocean of Sound (Kargo, 2004), celui-ci tentait de donner forme et consistance à ces « virtualités », et un nom aux plus fameux « visiteurs » de cette singulière Solaris. De Debussy à Aphex Twin, en passant par Eno et Lee Perry, les ambassadeurs de l'éther réunis pour l'occasion étaient aussi pourvoyeurs d'ondes émotionnelles. Ce livre important racontait surtout une expérience sensible, l'otographie d'un compositeur, critique à The Wire, rêvant de connexions enfouies. De la part d'explorateurs venus de territoires culturels et spatio-temporels fort éloignés les uns des autres, le « sonore » y était l'objet de toutes les attentions.

« L'archipel sonore » imaginé par François J. Bonnet, compositeur et membre du GRM né en 1981, reprend en partie les choses là où David Toop les avait laissées –  mais en changeant d'échelle (et non, suivant la métaphore, en identifiant  des concrétions territoriales que l'océan aurait laissé tantôt émergées tantôt immergées). Car au fond Ocean of Sound restait tributaire d'une esthétique classiquement musicale de ces « voix de l'éther » sensées révéler la nature du son (au singulier), véritable noos semblable au cerveau-océan décrit dans le roman de Lem. Bien des ouvrages récents (comme De la Musique au son, de Makis Solomos), et toute une culture – voire un culte – contemporains indiquent son avènement. Les mots et les sons – au pluriel – invite à comprendre et analyser les pouvoirs de ce surprenant fétiche, de ce pôle magnétique, en le ramenant à sa juste proportion : celle d'objet de désir – désir de sublime, justement. Où l'on s'aperçoit que le paysage sonore de Murray Schaffer, l'écoute réduite de Pierre Schaeffer, et d'autres conduites d'écoute et de production visant au son pur, sont les avatars d'un nouveau formalisme esthétique, dont les intentions émancipatrices ne sont pas moins prises dans un ordre de désirs et de discours que l'ancien.

Toute l'importance du livre de François J. Bonnet réside dans l'exploration de ces désirs et de ces discours, qui constituent et transmuent le sonore, « soumis au désir comme une branche l'est au courant d'une rivière », « carrière percée par la machinerie de l'écoute », en audible. Des références rares (Konstantin Raudive, Jean-Luc Guionnet) et d'autres plus classiques (de Sun-Tzu à Eno) servent un propos qui le leur rend bien. Face à « l'inavéré » dont l'oreille est l'organe, de contrôle comme de production, la musique apparaît alors comme un cas particulier, une cristallisation dont la vocation n'est plus de « donner forme » au matériau son. Libérée de toute sommation, étendre son empire vers l'inouï redeviendrait ainsi, pour elle, une possibilité.

François J. Bonnet : Les mots et les sons, un archipel sonore (Editions de l'éclat)
Edition : 2012.
Livre : Les mots et les sons, un archipel sonore
Claude-Marin Herbert © Le son du grisli

france cultureSur France Culture, François J. Bonnet a fait l'objet en 2012 d'un atelier de création, par Thomas Baumgartner, ainsi que d'un entretien par Alain Veinstein.


Rhodri Davies, Cornelius Cardew, John Tilbury, Soldercup, Annette Krebs, Angharad Davies, David Toop, Lee Patterson

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Cornelius Cardew : Works 1960-70 (+3dB, 2010)
En compagnie du pianiste John Tilbury et du contrebassiste Michael Francis Duch, Rhodri Davies rendait hommage aux compositions écrites par Cornelius Cardew entre 1960 et 1970 – époque charnière, écrit Duch, qui vit Cardew passer d’une pratique (composition contemporaine) à une autre (improvisation libre). D’Autumn 60 à The Great Learning, le trio arrange des notes brèves en bouquets indéterminés, les augmentant de silences nombreux. Se pliant avec invention au jeu de la relecture in(dé)finie, Davies, Tilbury et Duch, manient l’aléatoire et l’intransigeant pour signer enfin des danses délicieuses sur musique amnésique : soit, de l’oubli chorégraphié.

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Soldercup : Soldercup (Fourier Transform, 2010)
Sous le nom de Soldercup, Rhodri Davies et Louisa Hendrikien Martin font oeuvre d’un abstrait chic. Sur le vinyle du même nom, sont ainsi convoqués craquements, chuintements, sifflements, parasites et larsens, et actionnées d’énigmatiques autant qu’irrésistibles boîtes à musique. Sur la seconde face, la formule diffère un peu : cordes détendues subtilement agencées dont le battement d’un coeur animal éloignera le chant.

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Various Artists : Brave New Wales (Fourier Transform, 2010)
Sur le même label, une compilation célèbre en trois disques un paquet d’Ecossais agissant en tous domaines expérimentaux (improvisation, electronica, rock, noise, poésie sonore…). En duo avec Angharad Davies, Rhodri Davies se fait là une place au son de Live at St. Giles In The Fields, enregistré à Londres en 2005. L’électricité environne le duo qui délimite ici des zones d’attente inquiète dans lesquelles developper dix minutes d’abstraction miniature.

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Annette Krebs, Rhodri Davies : Kravis Rhonn Project (Another Timbre, 2009)
Trois mouvements d’une poésie sonore constructiviste font Kravis Rhonn Project, que le harpiste enregistra en 2008 à Berlin auprès d’Annette Krebs (guitare, objets, tapes). Là, des voix enregistrées se mesurent sur piste d’obstacles (bourdon, larsens, signal radio…) tandis que les instruments à cordes se font discrets jusque dans leurs répétitions. Au terme de la rencontre, les voix sont emportées par une mécanique tournant sur un air de manège que se disputent charme et mystère.

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Rhodri Davies, David Toop, Lee Patterson : Wunderkammern (Another Timbre, 2010)
Quelques jours encore, et le même label proposera Wunderkammern, enregistrement né de la rencontre de Davies, Lee Patterson et David Toop. On sait le goût de ce-dernier pour la musique de gamelan et l'ambient et c'est par là que va voir le trio : cordes défaites et larsens, bourdons multiples et chantant, interventions multiples presque tout autant d'instruments fondus – seule une flûte de bois peinera à convaincre. Les berceuses sont ici faites d'oscillations et l'abstraction est d'extraction rare.


Nestor Figueras, David Toop, Paul Burwell : Cholagogues (Schoolmap, 2009)

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En remontant le temps du côté de 1977, on trouve dans la discographie une rareté étonnante, prise lors d’une unique performance (la seule de ses auteurs ?) donnée le premier avril – et ce n’était pas un poisson – à l’Action Space de Londres. Editée à l’époque sur le label Bead de ses trois auteurs, le concert était capté – avis aux fétichistes – sur un enregistreur à cassettes Sony TC-164A, avec svp m’sieur dames, David Toop (chroniqueur du Wire et membre de The Flying Lizards) aux manettes.

Aujourd’hui remasterisé et reprise sur la maison Schoolmap Records du magnifique Giuseppe Ielasi, Cholalogues fut décrit en son temps par le critique Peter Riley comme un exemple fondateur de slow music, tant chaque protagoniste prend le temps de faire voguer son inspiration au gré épistolaire de son inspiration de la seconde. Munis d’une incroyable quincaillerie (flûtes, flûtes de Pan, trompettes, sifflets, percussions, cymbales, fiddle, sifflet pour chien, eau, sons produits par la respiration, la bouche et le corps…), Figueras, Toop et Burwell explorent – à temps plein et sans faillir à la tâche déconstruite – une philosophie de l’aléa qui, plus que ne tolère, encourage l’accident, viscéralement. L’intensité de la performance est, c’est évitable au vu de l’unicité de la performance, variable.

Tantôt d’un minimalisme adolescent, notamment dans les premières minutes où une flûte se gausse de son propre souffle, tantôt plus mature, voire animalier (notamment lorsque des sons idoines nous transposent au sein d’une volière anarchiste), la musique du trio – est-ce bien le terme ? – ne cesse d’évoluer, ôtant de l’esprit toute idée de monotonie casse-tympans. Par instants, on se prend même à imaginer une troupe de grands bambins impertinents dans un atelier métallurgique, trop heureux d’oublier les limites étriquées du format musical, sourires aux lèvres et œil goguenard. Il ne nous manquait plus que la vision et c’eût été parfait. 

Nestor Figueras, David Toop, Paul Burwell : Cholagogues (Schoolmap Records / Metamkine)
Enregistrement : 1977. Edition : 2009.
CD : 01/ Cholalogues
Fabrice Vanoverberg © Le son du grisli

Archives David Toop


David Toop : Sound Body (Samadhisound, 2007)

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Auprès d’invités de taille (Clive Bell, Rhodri Davies, Günter Müller, Rafael Toral, entre autres), David Toop dresse un monument électroacoustique de quiétude sonore.

Absorbant les passions qui animent son auteur pour l’ambient électronique et la musique de gamelan, l’album délaye sur cinq titres une musique lasse faite de nappes étirées et d’interventions sur percussions de bronze ou de bois. Frôlant parfois la plage silencieuse (Decomposition), la musique de Toop peut rappeler celle, spectrale, d’Eno (Falling Light), ou réinventer une nature des origines – autant dire chimérique – en animant une nuée d’oiseaux rares, urubus découverts dans les limbes d’instruments (Heating & Cooling, Slow Pulse).

Ailleurs, sauvages, quelques voix enregistrées, l’incursion de larsens ou de notes rares sorties d’une flûte de bois, rehaussent le concret du propos, absorbé quand même par la contemplation transcendante et érudite que distille, discret et sophistiqué, Sound Body.

David Toop : Suond Body (Samadhisound)
Edition : 2007.
CD : 01/ Falling Light 02/ Auscultation 03/ Decomposition 04/ Heating & Cooling 05/ Slow Pulse
Guillaume Belhomme © Le son du grisli


David Toop: Haunted Weather: Music, Silence, and Memory (Serpent's Tail - 2005)

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Si l’auteur David Toop – aux papiers publiés dans The Wire, The Face ou The New York Times – signe depuis quelques années des livres érudits et clairvoyants consacrés aux plus exigeantes musiques du jour, c’est sans doute qu’il a su faire concorder sa curiosité et sa notable expérience de musicien aperçu aux côtés de Brian Eno, Evan Parker, Derek Bailey ou Jon Hassell.

Après Ocean of Sound (dont une traduction en français est disponible auprès des éditions Kargo), l’instant est donc à la lecture d’Haunted Weather, ouvrage interrogeant une musique entrée dans l’ère du digital sans avoir voulu – ni pu - renoncer tout à fait aux charmes naturels de sonorités ou nuisances environnementales, des mouvements telluriques et des fantasmes de silence. Parti à la recherche des effets des plus récentes technologies sur notre façon d’envisager la musique, Toop se refuse à affirmer et divague, à la place, au rythme effréné d’exemples choisis. Evoquant, entre autres, Ryoji Ikeda, John Stevens, Janet Cardiff, John Zorn, Luke Vibert, Steve Beresford, Markus Popp, Fennesz, Radu Malfatti ou encore Günter Müller. A chaque fois, il résume les enjeux des musiciens qu’il nomme, dépose une citation ou se résout à utiliser l’anecdote décisive, même personnelle – de spectateur, ou de musicien en représentation.

Pas de fil conducteur unique, mais quelques bouts de ficelle noués avec acuité. Qui abordent la problématique du temps et de l’espace, qu’on n’a pas fini de faire mine de remettre en cause, à grands coups d’artifices aptes à jouer du musicien autant que celui-ci commence à savoir en user. En guise de conclusion, une sorte de grand retour, vers un monde trop naturel pour ne pas être étrange (celui de chants de Noël interprétés par une chorale canine, comme celui de l’intuition retrouvée, tant que celle-ci émane de musiciens véritablement inspirés). Après qu’elles ont failli avec superbe à anéantir temps et espace, influences et même son, Toop applaudit chacune de ces initiatives utopistes, remplacées bientôt par les compromis indispensables, samples d’un monde en mutation perpétuelle. Puisque porté par une phrase de Morton Feldman faite hymne de circonstance: « Maintenant que les choses sont si simples, il reste tant à faire. »

David Toop, Haunted Weather: Music, Silence, and Memory, Londres, Serpent's Tail, 2005.


Alterations: Voila Enough ! (Atavistic, 2002)

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Voilà Engough ! est ce genre de conclusion, définitive, après laquelle on réclame le silence. Des quatre membres du collectif d’improvisation britannique Alterations, c’est à David Toop que revient le mérite de la signer. Pour ne plus y revenir, il choisit de réunir 15 inédits du groupe, enregistrés entre 1978 et 1981, sur une compilation qui complète un œuvre jusque là incomplet.

On retrouve alors le guitariste aux côtés de Peter Cusack, Terry Day et Steve Beresford, en Allemagne, Angleterre ou Hollande, élaborant en quartette un objet musical unique, expressionniste tout autant qu’abstrait, frondeur comme réfléchi. Les moyens, classiques ou non, sont multiples : piano et cornes d’animaux, guitare et ballons de baudruche, saxophone et sifflets à chiens...

Où qu’il se trouve, le public fait face à un fourre-tout baroque et sans limites, et rencontre des rivages sauvages devant lesquels, seul, il aurait vite fait de fuir (Tilburg 3, Berlin 5). Les sages dissonances y ont mauvaise influence sur les ritournelles (Berlin 3), les répétitions y accentuent les syncopes de batterie ou l’inconstance des parties de piano. De ces terres où l’on juge fantaisies les hallucinations.

Flirtant toujours avec la provocation, la rage commune aux musiciens d’Alterations s’en donne à coeur joie (Tilburg 1) et destine d’un même geste la révérence et l’irrespect à des citations de marche turque (LMC Segue) ou de country prokofievienne (Bracknell 1). En quelque sorte, le « No future » d’improvisateurs hallucinés, Voila Enough ! persiste, signe, et abat un mur en voulant simplement enfoncer le clou.

Alterations : Voila Enough ! (Atavistic / Orkhêstra International)
Enregistrement : 1978-1981. Edition : 2002.

CD: 01/ Berlin 1 02/ Berlin 2 03/ Berlin 3 04/ Berlin 4 05/ Berlin 5 06/ Bracknell 1 07/ Bracknell 2 08/ Bracknell 3 09/ Bracknell 4 10/ Bracknell 5 11/ Tilburg 1 12/ Tilburg 2 13/ Tilburg 3 14/ Tilburg 4 15/ LMC Segue
Guillaume Belhomme © Le son du grisli



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