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Le son du grisli
8 mars 2011

Stuart Sweeney : 16:9 (Oomff, 2010)

sweeneysli

Des nombreuses – du moins, on l’imagine – heures passées à explorer les bruits et atmosphères de la campagne anglaise de son Northamponshire d’élection, Stuart Sweeney a recueilli la quintessence naturaliste des sons, qu’il a ensuite incorporés dans des compositions électroacoustiques qu’on verrait très bien du côté de Taylor Deupree et son label 12K.

Tantôt vrombissant tel du GAS, un net degré d’inspiration en moins, tantôt élégiaque à la façon de Chihei Hatakeyama, son dévolu appesanti sur les field recordings manque singulièrement d’impact et de finesse. Tentant d’atteindre la plénitude néo-classique d’un Marsen Jules, son approche bourdonnante évoque même… U2 quand les variations gravissimes du morceau-titre renvoient à la ligne de Where The Streets Have No Name de The Edge & co. Toutefois, le constat mérite plus de nuances. En raison, notamment, de la belle aptitude de son auteur à insérer des lignes venteuses tournoyantes et obsédantes (Impressions Of A Golden Age) – tout comme la précision des envolées blanchâtres de Kaiyu-Shiki évoque très subtilement le superbe Hau du duo (forcément) nippon Opitope. Suffisant ?

Stuart Sweeney : 16:9 (Oomff)
Edition : 2010.
CD : 01/ Where The Shores Meet (16:9 Version) 02/ The Fire Within 03/ 16:9 04/ Impressions Of A Golden Age 05/ Ascension 06/ Kaiyu-Shiki 07/ Gold And Red 08/ A Time Of Change 09/ Fantasia For A Storm 10/ Memories Lost 11/ Tallinn (Excerpt) 12/ Cherry Blossom Falls
Fabrice Vanoverberg © Le son du grisli

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