Le son du grisli

Bruits qui changent de l'ordinaire


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Archives des interviews du son du grisli

Oneida, Rhys Chatham : What’s Your Sign? (Northern Spy, 2016)

oneida rhys chatham whats your sign

Ces dernières années, je dois bien avouer que Rhys Chatham a su m’intéresser à son sur-mimimalisme (post-minimalisme, vraiment ?) en fusion. Que ce soit seul (sur The Bern Project) ou presque (sur Outdoor Spell) ou avec d’autres minimalistes du genre Charlemagne Palestine (avec Youuu + Meee = Weeee). Vous imaginez comme ma curiosité a été piquée quand j’ai appris la publication de ce duo avec Oneida (suite à une rencontre sur scène voir ci-dessous au festival Ecstatic Music Festival de NYC) ans la très recommandable écurie Northern Spy.

De ce groupe-là, Oneida, je n’avais rien entendu depuis Rated O, puisque je l’avais peu goûté (tant de cohérence me surprend). Et bien la collaboration commence avec des guitares étranglées au médiator et dissonantes à souhait : un goût de no wave qui virerait garage avant de partir en vrille (Bad Brains) je-n’ai-pas-compris-pourquoi découpée à la serpe…

A peine remis de mes émotions, deux « Oneida Version » de Well Tuned Guitar et The Mabinogian qui font valser l’électrique fuzz avec le répétitif-déflagratif mais le meilleur n’est pas encore arrivé. Quelques accords au médiator et c’est A. Philip Randolph at Back Bay Station : c’est donc là que la collaboration emporte tout sur son passage, des flûtes, des vents, des bouts de batterie, et même la voix du chanteur dans une fantasia délirante. Hirsute oui mais : j’ai bien fait de faire confiance à Rhys Chatham et (même) de revenir à Oneida.

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Oneida, Rhys Chatham : What’s Your Sign?
Edition : 2016.
Northern Spy

CD : 01/ You Get Brighter 02/ Bas Brains 03/ Well Tuned Guitar (Oneida version) 04/ The Mabinogian (Oneida version) 05/ A. Philip Randolph at Back Bay Station 06/ Civil Weather
Pierre Cécile © Le son du grisli



Charlemagne Palestine : Ssingggg Sschlllingg Sshpppingg (Idiosyncratics, 2015) / Youuu + Meee = Weeee (Sub Rosa, 2015)

charlemagne palestine ssingggg sschlllingg sshpppingg

Je vous l’accorde (non, pas le piano) : le titre de ce disque n’est pas facile à retenir & il est donc inutile que je passe quelques minutes à l’écrire. D'autant que ce qui importe c’est ce que Charlemagne Palestine enregistré seul à Bruxelles en février 2013.

Pour ce qui est des instruments, on devra deviner : un cor, une sirène, sa voix of course, un synthé oui mais quel synthé, une ruche (est-ce possible ?)… Et au milieu de l’essaim d’abeilles, Charlemagne danse et chante. Sa voix de fausset (ce n’est pas une critique) s’enlise dans les drones et les field recordings (de manifestations, de bêlements, de prières…). Assez difficile à résumer, mais c’est une brouhaha magnifique : un Magnificat païen qui se tait d'un coup d'un seul. Palestine repart alors en faisant siffler un verre et en actionnant un jouet. Le jouet et l’homme entament un duo & bye bye. Great !

Charlemagne Palestine : Ssingggg Sschlllingg Sshpppingg (Idiosyncratics)
Enregistrement : février 2013. Edition : 2015.
CD : 01/ Ssingggg Sschlllingg Sshpppingg
Pierre Cécile © Le son du grisli 

charlemagne palestine rhys chatham youuu + meee = weeee

On les savait prolifiques et, ensemble, ils sont carrément impossibles à faire taire : Charlemagne Palestine & Rhys Chatham non sur un, ni sur deux, mais sur trois CD (= deux heures et demi). A Bruxelles, pendant deux jours, les vieux de la vieille minimaliste ont improvisé au piano et à l’orgue (pour CP), à la trompette et à la guitare (pour RC). Et que ça te tisse des drones psychédéliques et des couches de solos qui dispensent de beaux effets dans la longueur. Ce qui tombe bien !

Charlemagne Palestine, Rhys Chatham : Youuu + Meee = Weeee (Sub Rosa)
Enregistrement : 19-20 décembre 2011. Edition : 2015.  
3 CD : CD1 : 01/ First – CD2 : 01/ Second – CD3 : 01/ Third
Pierre Cécile © Le son du grisli


Kim Gordon : Is It My Body? (Sternberg Press, 2014)

kim gordon is it my body

On sait la passion de l’art qui travaille Kim Gordon, comme son penchant pour l’écriture. Dans ses publications – presque œuvre critique –, Branden W. Joseph est allé fouiller. Sa sélection, publiée sous le nom Is It My Body?, fait  cohabiter des textes de différentes natures : extraits d’intimes carnets de voyage (tournée avec The Swans et Happy Flowers en 1987), compte-rendu de concerts (Rhys Chatham, Glenn Branca..), propos d’esthétique et textes de réflexion.

Qu’elle chronique, rapporte – évoquant par exemple le malaise créé par la sortie de No New York, qui « réduisit » la No Wave à quatre groupes seulement – ou s’interroge (sur les clubs, le public, l’avant-garde et ses désillusions, la sexualité, le machisme…), Gordon décortique avec un naturel désarmant son environnement, c’est-à-dire l’art qui l’entoure. Et quand elle échange avec d’autres artistes qu’elle – Mike Kelley ou Jutta Koether – c’est l’occasion d’en apprendre davantage sur une bassiste qui, auprès de Lydia Lunch dans Harry Crews, apprit à se détacher un peu du groupe qui l’a fait connaître. Certes, deux grands livres sur Sonic Youth [1 & 2] ont paru récemment… Is It My Body? en est, mine de rien, un troisième.

Kim Gordon, Branden W. Joseph (ed.) : Is It My Body? Selected Texts (Sternberg Press / Les Presses du réel)
Edition : 2014.
Livre (anglais) : Is It My Body? Selected Texts
Guillaume Belhomme © Le son du grisli


Phill Niblock : Working Title (Les Presses du Réel, 2012)

phill niblock working title

Si Phill Niblock a fait œuvre (voire vœu) de bourdons (ou de drones), le livre épais – que gonflent encore deux DVD de vidéos – qu’est Working Title n’en propose pas moins d’autres pistes de description, certaines balisées à peine. Sur enregistreur à bandes hier et Pro Tools aujourd’hui, l’homme travailla donc, au choix : musique microtonale, minimalisme fâché avec la répétition, interactions harmoniques, sons continus et overtones, ou encore : « musique multidimensionelle » et « partitions audio » (dit Ulrich Krieger) et « flux en constante ondulation » (dit Susan Stenger).

Ecrites avec l’aide de Tom Johnson, de Joseph Celli et de la même Stenger, les notes des pochettes (ici retranscrites) de Nothing to Look at Just a Record et Niblock for Celli / Celli Plays Niblock, édités par India Navigation au début des années 1980, en disaient pourtant déjà long. Avec certitude, y est expliqué de quoi retourne – et de quoi retournera désormais – le propos musical d’un compositeur qui refuse à se dire musicien. A la richesse de ces informations, le livre ajoute une poignée d’entretiens et d’articles publiés dans Paris Transatlantic, Positionen, FOARM (plume de Seth Nehil), Organized Sound… ainsi que des éclairages signés Krieger et Stenger, mais aussi Guy de Bièvre et Richard Lainhart, tous proches collaborateurs de Niblock.

Expliquant les tenants et aboutissants de l’art du compositeur, Krieger signe un texte intelligent que l’on pourra lire au son de Didgeridoos and Don’ts, première pièce écrite par un Niblock « sculpteur de son » pour un Krieger obligé d’abandonner ses saxophones (Walls of Sound, OODiscs). Avec l’idée d’en apprendre aux musiciens qui aimeraient un jour jouer Niblock sans forcément l’avoir rencontré – même si l’on sait que l’homme écrit à destination d’instrumentistes particuliers –, Krieger explique, conseille et met en garde : « leur défi, c’est de travailler en dehors des sentiers battus de la mémoire mécanique de leurs doigts. »

Plus loin, c’est de l’art cinématographique de Niblock qu’il s’agit : de The Magic Sun (présence de Sun Ra) et Max (présence de Max Neuhoff) au projet-fleuve The Movement of People Working, ce sont-là des « images de la réalité » dont on examine les origines – des entretiens avec Alan Licht révèlent ainsi l’importance du passage de Niblock par l’Open Theater de New York – et les rapports à la photographie et la musique. Voilà qui mènera l’ouvrage à aborder enfin, sous la plume de Bernard Gendron, le rôle joué par Niblock dans l’Experimental Intermedia Foundation d’Elaine Summers : là, d’autres musiciens concernés (Philip Corner, Joseph Celli, Peter Zummo, Malcolm Goldstein ou Rhys Chatham) guident le lecteur à une dernière proposition d’étiquetage : minimalisme radical ou radicalisme minimal ? L’art de Phill Niblock aura en tout cas créé des interférences jusque dans le domaine du langage.

Phill Niblock & Ulrich Krieger  Phill Niblock & Sun Ra

Phill Niblock, Bob Gilmore, Guy De Bièvre, Johannes Knesl, Mathieu Copeland, Jens Brand, Rob Forman, Seth Nehil, Raphael Smarzoch, Richard Glover, Volker Straebel, Ulrich Krieger, Susan Stenger, Richard Lainhart, Juan Carlos Kase, Erica King, Rich Housh, Alan Licht, Bernard Gendron, Arthur Stidfole : Working Title (Les Presses du Réel)
Edition : 2012.
Livre : Working Title
Guillaume Belhomme © le son du grisli


Rhys Chatham : Outdoor Spell (Northern Spy, 2011)

rhys chatham outdoor spell

Bien heureux qui pourra dire combien de trompettes et de voix superposées l’on trouve sur le premier morceau d’Outdoor Spell… L’effet est en tout cas garanti, Rhys Chatham bricole une composition de chamane fatigué au minimalisme qui dérape (n’entend on pas comme des bruits de freinage qui cherchent à faire changer d’allure à la musique ?).

Un peu plus loin, c’est la batterie de Kevin Shea qui donne la cadence, le cajón de Beatriz Rojas ou la guitare électrique de Jean-Marc Montera qui versent avec Chatham dans le free rock, la prog' mélodique entêtante ou le râga concret (à vous d’imaginer maintenant comment peut sonner ce « râga concret »). La tête vous tourne ? Normal. Vous en redemandez encore ? Normal itou.

EN ECOUTE >>> Corn Maiden's Rite

Rhys Chatham : Outdoor Spell (Northern Spy / Orkhêstra International)
Edition : 2011.
CD / LP : 01/ Outdoor Spell 02/ Crossing The Sword Bridge Of The Abyss 03/ Corn Maiden's Rite 04/ The Magician
Pierre Cécile © Le son du grisli


Bérangère Maximin : No One is an Island (Sub Rosa, 2012)

bérangère maximin no one is an island

Je ne sais si on comprendra où veut en venir Bérangère Maximin en écoutant No One Is An Island. Il y a quelques années, j’avais, moi, déjà eu du mal à saisir l’idée de Tant que les heures passent  (Tzadik). Expérimental ? Illustration ? Folk bizarroïde ? Rien de transfigurant en tout cas.

Si No One Is An Island change un peu la donne c’est qu’on y croise des invités tels que Christian Fennesz, Richard Pinhas, Frederic Oberland et Rhys Chatham. Avec eux, Maximin remet parfois le couvert d’une musique électroacoustique légère diront les uns, simpliste diront les autres (avec Fennesz, elle se contente par exemple de contrefaire du Fennesz sur Bicéphale Ballade). D’autres fois, c’est plus abouti : avec Pinhas, elle signe un magnétique Carnaval Cannibale foutraque et répétitif, avec Chatham elle marrie sa légèreté avec la rudesse d’une trompette, et avec Fennesz une seconde fois sur Knitting in the Air elle prend, à la voix, des poses à la Kim Gordon qui ne choquent pas l’oreille.

Si bien qu’à la fin, on sent encore des hésitations chez Bérangère Maximin, mais on ne peut que constater que ses propositions s’affinent. Et lui adresser tous nos encouragements.

EN ECOUTE >>> No One is an Island

Bérangère Maximin : No One Is An Island (Sub Rosa)
Edition : 2012.
CD / LP : 01/ How Warm Is Our Love 02/ Un Jour, Mes Restes Au Soleil 03/ Knitting In The Air 04/ Carnaval Cannibale 05/ Bicéphale Ballade 06/ Where The Skin Meets The Bone
Pierre Cécile © Le son du grisli


Rhys Chatham : The Bern Project (Hinterzimmer, 2010)

rhys chatham the bern project

Rhys Chatham aime se balader en Europe. A Berne, il enregistrait l’année dernière avec (pardon pour l’évidence) des musiciens suisses (le tromboniste Beat Unternährer, le bassiste Mago Flueck et le batteur Julian Sartorius) un disque au nom étrange : The Bern Project.

La particularité de ce disque au nom étrange vient de ce qu’il mêle parfois plusieurs enregistrements sur une même plage. En conséquence un grand chahut naît parfois ; une récréation au creux des progressions de rock au beat entêtant (War in Heaven), de musiques répétitives qui souffrent parfois de la virilité du batteur (ou des preuves balourdes qu’il en donne : les breaks n’étant pas toujours heureux) et d'aires de jeux noisy-bruyantes (pour bien souligner le caractère de la chose). Oserai-je dire que je n’attendais plus grand-chose de Rhys Chatham sans savoir que lui se demandait presque au même instant Is There Life After Guitar Trio (c'est à dire après sa pièce la plus connue) ? Oserai-je en plus avouer qu’il m’a sérieusement convaincu ?

Rhys Chatham : The Bern Project (Hinterzimmer Records)
Enregistrement : 2009. Edition : 2010.
CD : 01/ War in Heaven 02/ A Rite for Smahain 03/ Scrying in Smoke 04/ My Lady of the Loire 05/ Is There Life After Guitar Trio ? 06/ Under the Petals of the Rose
Pierre Cécile © Le son du grisli


Marc Masters: No Wave (Black Dog Publishing - 2007)

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A l’origine d’un mouvement singulier, une compilation : celle que Brian Eno produit en 1978, intitulée No New York. Sur celle-là, quatre groupes : Mars, DNA, The Contortions et  Teenage Jesus and The Jerks, qui modifieront le cours new-yorkais des choses dans les mois à suivre, sous couvert d’une attitude : No Wave.

Alors qu’ouvre à Paris une exposition consacrée à une ancienne jeunesse française, enfants de Mai 1968 qui ne manqueront pas d’en profiter mais oublieront aussi, malgré les dires et l’histoire qu’il est toujours tentant de réécrire, de mettre au jour une forme singulière d’art et de musique – de celle que l’on ne retrouve pas au même moment un peu partout dans le monde : Madrid, Sao Paulo ou, même, Bucarest – la lecture du No Wave de Marc Masters permet à l’esthète nostalgique de s’intéresser à quelques personnages à avoir, véritablement, su allier fond et forme : Mark Cunningham, Arto Lindsay, Lydia Lunch, James Chance, Rhys Chatham ou encore Glenn Branca, traînant, sur les pas du Velvet et, surtout, de Suicide, leurs idéaux désinvoltes (remise en cause de la technique instrumentale, du recours systématique à la mélodie, et donc, velléité envers l’industrie musicale) dans des lieux choisis : CBGB’s, The Kitchen, Max’s Kansas City. Nonchalant, leur nihilisme a bientôt fait de construire un post-punk intéressé autant par la virulence du free jazz que par les hallucinations krautrock, et de mettre en avant ses premiers défenseurs : Mars et DNA, Teenage Jesus and The Jerks et The Contortions, dont l’histoire est racontée par le détail dans les deux premiers chapitres du livre. Et puis, écartés par Eno de sa compilation – pour cause de mésentente, vraisemblablement –, Theoretical Girls de Glenn Branca (auprès duquel jouent régulièrement Lee Ranaldo et Thurston Moore) et The Gynecologists de Rhys Chatham, derniers précurseurs qui finiront de convaincre d’autres groupes encore de ne pas hésiter à se mettre en scène : Ike Yard, Swans, Sonic Youth, Red Transistor, Lounge Lizards, entre autres.

Collant au mouvement jusque dans sa présentation, le livre de Masters reproduit photos et flyers, pochettes de disques et extraits de fanzines, entre les témoignages et les informations présentées avec clarté. L’essentiel est là : No Wave expliquée et scène d’importance, que certains de ses acteurs tâchent de relativiser (Lydia Lunch : « on jouait et c’était tout, on ne pensait à rien ») quitte à en rajouter dans l’élégance, quand d’autres, copies mignonnes et provinciales, confondent sous les ors d’une galerie parisienne leurs fêtes de jeunes adultes avec une inspiration d’artiste qui, jusqu’à aujourd’hui, leur aura échappée. Guillaume Belhomme © le son du grisli

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New York Noise, Vol. 2 (Soul Jazz, 2006)

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Revenant pour la deuxième fois sur la somme d’enregistrements due à la No Wave (1977-1984), le label Soul Jazz, grand façonneur de compilations réfléchies, fournit ici au mémoire historique d’autres exemples et d’autres noms extirpés d’un Lower East Side d’une autre époque.

A côté des chefs de file que furent Red Transistor, Rhys Chatham ou Glenn Branca (ici au sein de The Static), instigateurs et classiques d’un genre bruitiste et sombre, le disque rappelle des groupes aux influences plus exotiques, que la No Wave finira par assimiler : funk – robotisé pour Vortex Ost ou disco pour Felix –, musique répétitive (Mofungo avec le soutien d’Elliot Sharp, Glorious Strangers), Great Black Music (Jill Kroesen aux côtés de Bill Laswell, Pulsallama) ou tropicalisme trouvant sa place au coin de rues à angles droits (Don King, auquel prenait part Arto Lindsay).

Poussée ailleurs jusqu’aux abords de la Cold Wave par Certain General, ou approchant des rives de la New Wave au son du Radio Rhtythm (Dub) de Clandestine, la sélection rapporte aussi l’écho d’une No Wave expatriée (les londoniennes d’Ut offrant même au style un de ses premiers préfixes post) et de jeunes espoirs d’alors, qui auront confirmé dans différents domaines (Sonic Youth, et The Del-Byzanteens de Jim Jarmush, loin d’être anecdotique). Furieux et éclaté, New York Noise Vol. 2 recrache 16 titres d’époque et de genres. Enregistrés par des groupes en costumes, parfois efficaces, d’autres fois plus à même de renseigner sur les us et non coutumes d’une scène excentrique qu’oeuvrant véritablement pour la qualité musicale de celle-ci. Mais à la présence toujours nécessaire, voulue – et donc, adoubée – par le savoir-faire de Soul Jazz.

New York Noise, Vol. 2 (Soul Jazz Records / Nocturne).
Edition : 2006.

CD : 01/ Pulsallama : Ungawa Pt.2 02/ Mofungo : Hunter Gatherer 03/ Red Transistor : Not Bite 04/ Vortex Ost : Black Box Disco 05/ Certain General : Back Downtown 06/ Sonic Youth : I dreamed I Dream 07/ Rhys Chatham: Drastic Classicism 08/ Clandestine : Radio Rhythm (Dub) 09/ Glorious Strangers : Move It Time 10/ Felix : Tigerstripes 11/ The Del-Byzantines : My hands Are Yellow 12/ Don King : Tanajura 13/ Jill Kroesen : I’m Not Seeing That You Are Here 14/ Ut : Sham Shack 15/ The Static : My Relationship 16/ Y Pants : Favorite Sweater
Guillaume Belhomme © Le son du grisli



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