Horde Catalytique pour la fin : Gestation Sonore (Souffle Continu, 2015)
Enregistrées au Théâtre de Nice en 1971, ces quatre « gestations sonores » feront l’unique élément de la discographie d’Horde catalytique pour la fin (1967-1973) – ici : Richard Accart (saxophones, flûtes…), Franky Bourlier (harpe, vibraphone, mbira…), Jacques Fassola (contrebasse, guitare préparée, banjo…), Gil Sterg (batterie, percussions…) et sans doute un peu de l’esprit d’un Georges Goa Alloro absent ce 26 février là.
C’est en quelque sorte le fruit de quatre années d’expérimentations sonores qui – notons que les cas sont rares – fait encore impression aujourd’hui. Dans une forêt d’instruments, le groupe improvise donc sans se soucier de genres ni même d’intentions : en conséquence, le voilà qui met au jour, souvent nonchalamment, un folk qui siffle à l’oreille du free ou un lot de plaintes d’un psychédélique défait au-delà de toute attente. Dans la discographie, un seul élément, donc : mais de taille, au point de suffire à Bourlier, dont les « strange strings » continueront ensuite, en duo avec Alloro puis avec le même en Arthéa, d'interroger ce concept de « gestation sonore ».
Horde Catalytique pour la fin : Gestation Sonore
Souffle Continu
Enregistrement : 26 février 1971. Réédition : 2015.
LP : A1/ Gestation Sonore 1 A2/ Gestation Sonore 2 A3/ Gestation Sonore 3 – B1/ Gestation Sonore 4
Guillaume Belhomme © Le son du grisli