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Le son du grisli
jason belcher
8 avril 2013

Anthony Coleman : The End of Summer (Tzadik, 2013)

anthony coleman the end of summer

Ici, six facettes de l’Anthony Coleman compositeur. Ici, quelques clés du CD.

- Matter of Operation : Anthony Coleman dirige cuivres, cordes et percussions. Un coulis de cuivres tournoie avant apparition d’une voix percée d’inquiétude. Fusent quelques dérèglements ligetiens. Les motifs sont courts mais s’obstinent à obscurcir le cercle. Douleurs, cris et hurlants appels au secours pour finir.

- Whorfian Hypothesis : Coleman, en pianiste solitaire, caresse les distances. Joue avec les nerfs. Ne garde que le seul squelette de sa blafarde composition.

- The Taste of Saury : Coleman s’entoure de deux saxophones alto (Ashley Paul, Michael Attias) et d’un trombone (Randall Pingrey). Dépayse et détimbre l’harmonie. Fait se désunir l’unisson. Et caresse toujours les distances.

- Kohayagawa-ke No Aki : Coleman dirige à nouveau et instaure une permanence : répétitions de motifs détrempés, lugubres menaces.

- Aioli : Coleman fait subir à son piano quelques traitements cagiens. Petite ballade lasse où se caressent à nouveau les distances.

- Zendegi va digar hich : Coleman dirige encore son drôle de big-band. Bringuebale et décale ses gluants motifs. Puis fait se dégager le ciel. Grand soleil avent reprise des frayeurs. La délivrance n’est pas pour demain.

Anthony Coleman : The End of Summer (Tzadik / Orkhêstra International)
Edition : 2013.
CD : 01/ Matter of Operation 02/ Whorfian Hypothesis 03/ The Taste of Saury 04/ Kohayagawa-ke No Aki (The End of Summer) 05/ Aioli 06-09/ Zendegi va digar hich (And Life Goes On)
Luc Bouquet © Le son du grisli

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