Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le son du grisli
electric pop art ensemble
23 février 2016

Micro-Festival #3 : Montpellier, 11 & 12 février 2016

micro-festival 3

A Montpellier existe depuis trois années le Micro-Festival. A Montpellier l’Oreille Electrique se passionne pour les petits formats. A Montpellier l’Oreille Electrique est donc en charge du Micro-Festival.

A la Baignoire, on y cause, on y joue, on s’y amuse, on s’y retrouve. A la Baignoire, l’Electric Pop Art Ensemble s’ouvre au Laboratoire Electrique, formation éphémère englobant musiciens-graphistes de l’EPE et musiciens-stagiaires invités. On plonge dans l’improvisation et on s’inspire d’une photographie pour dérouler de longues volutes amies (jeudi 11 février).

A la Baignoire, les ondes radios s’invitent. Les micros s’ouvrent et la parole est laissée à Agrovélocités, collectif de jeunes ingénieurs agronomes, voyageurs infatigables parcourant l’Europe à vélo en quête et recherche d’agricultures urbaines. A la Baignoire, la franche poésie de Pierre Soletti et David Taïeb vient, avec bienveillance, soutenir et interroger la parole de chacun (vendredi 11 février / first set)

MICRO-MACRO

A la Baignoire, le Micro Macro M… (Nicolas Thirion, Olivier Dumont, Baptiste Châtel, Stéphane Mulet : voir photo) réveille les fantômes de La Monte Young, John Cage, Stockhausen. Les vieux fantômes sont bruyants, insistants, jamais rassurants. Leur parole claque sur la chair des assis (vendredi 11 février / second set).

A la Baignoire, l’acousmatique prend ses aises. L’air de rien, Julien Guillamat hypnotise sons et images. A la Baignoire, manque le violon de Ludovic Nicot,  de tristes figures lui ayant volé son instrument quelques jours auparavant. A la Baignoire, DJ Catman (aka David Taïeb) confirme l’absurdité de nos sociétés déshumanisées. A la rigueur, on peut encore danser sur les décombres (samedi 12 février).

A la Baignoire, Patrice Soletti peut être fier (mais cela n’est pas dans ses habitudes) de ce petit pas de côté. On le rassure : c’est toujours la marge qui tient la page.

Luc Bouquet © Le son du grisli

Newsletter