Le son du grisli

Bruits qui changent de l'ordinaire


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Archives des interviews du son du grisli

Anla Courtis : The Torrid (Porter, 2011)

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Anla Courtis a déjà fait du bruit avec beaucoup de monde. Et sur The Torrid, il continue.

S’il persiste et signe, c’est que la collaboration l’inspire ! Il n’y a qu’à entendre l’avalanche qu’il déclencha en concert en 2005 avec Rick Potts (guitare, effets) et Joseph Hammer (enregistreur, microcontact, loops et guitare) : cataclysmique, et nous n’en sommes qu’au premier titre.

Avec RLW (kalimba, shaker), V/VM (sound source) ou MSBR et KK Null (electronics), il peaufine une noise asphyxiante d’une tout autre teneur, sournoise. Il revient avec le guitariste Bill Horist à un folk expé pour revenir au solo de guitare sous les tombereaux de batterie d’ARMPIT.

Et le meilleur, c’est que Courtis a gardé le meilleur pour la fin. En offrant des sons d’harmonica qu’il a collectionné à Daniel Menche ou en jouant les guitare-héros fatigués à côté de l’orgue à drones de Campbell Kneale. A ceux qui ne connaîtrait pas Anla Courtis, je répète qu’il a déjà fait du bruit avec beaucoup de monde. Et je conseille l’écoute de ce CD pour que commence leur exploration.

EN ECOUTE >>> Newsnight & Go-Fi sur le site de Porter Records.

Anla Courtis : The Torrid (Porter Records)
Enregistrement : 2003-2008. Edition : 2011.
CD : 01/ LA Noodles (avec Rick Potts & Joseph Hammer) 02/ Stone Returns (avec RLW) 03/ Go-Fi (Bill Horist) 04/ 20.000 Volts (avec MSBR & KK Null) 05/ Newsight 365 (avec V/Vm) 06/ Pocket Gallows (avec Armpit) 07/ Harmful Rainstorm (avec Daniel Menche) 08/ A Garden (avec Campbell Kneale)
Pierre Cécile © Le son du grisli



Mike Shiflet, Daniel Menche : Stalemate (Sonoris, 2009)

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C'est le fruit de la rencontre de deux monstres du drone et de la musique expérimentale bruyante qu’offre le disque Stalemate. Une rencontre en trois temps (aucun titre n'est donné aux morceaux) entre Mike Shiflet (orgue Hammond) et Daniel Menche (electronics). Attention : l’orgue Hammond dont on parle ici n’est pas celui de tout le monde…

Parce que jamais cet instrument n’avait paru aller contre sa nature avec une telle force. Méconnaissable, il est la boîte d’où tout s’ébruite et d’où part la cacophonie : le vrombissement du premier titre / les dérapages incontrôlables et les parasites du deuxième / les infrabasses poignantes et les clusters givrés du troisième et dernier. Le duo nous conduit en trois étapes jusqu’à l’impasse (Stalemate), c'est-à-dire devant le mur du son derrière lequel rien ne peut être envisagé.

Mike Shiflet, Daniel Menche : Stalemate (Sonoris)
Enregistrement : 2007-2008. Edition : 2009.
CD : 01/ 02/ 03/
Pierre Cécile © Le son du grisli


Daniel Menche : Glass Forest (Important, 2008)

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Suite des explorations bruitistes de Daniel Menche, Glass Forest voit le musicien confectionner d’autres drones, amas de bourdons traînés au sol et série implacable de chocs indéfinissables, ou enregistrements sur le vif de rebonds partis à l’assaut de larsens longs.

Dense, l’expérience invite l’auditeur à renouer avec le grand œuvre de Menche, qui pense aujourd’hui à abandonner le format cd pour présenter d’autres formes de recherche sur vinyle.

Daniel Menche : Glass Forest (Important)
Edition : 2008.
CD: 01/ Part 1 02/ Part 2 03/ Part 3
Guillaume Belhomme © Le son du grisli



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