Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le son du grisli

6 juin 2011

Andrea Belfi, Ignaz Schick : The Myth of Persistence of Vision Revisited (Zarek, 2011)

themythofgrislipersistence

Aux côtés du percussionniste Andrea Belfi, Ignaz Schick dévoilait aux platines The Myth of Persistence of Vision Revisited, disque au master estampillé Giuseppe Ielasi.

Là, ce sont six pièces nées de la rencontre – connivence affermie par un lot de concerts plus tôt donnés ensemble – de deux rythmiciens subtils. L’art de la précision qu’ils ont en commun, Schick et Belfi le mettent à profit de tailles miniatures qui n’interdisent pas aux couleurs et aux textures de se mêler en d’implacables environnements.

Belfi en endurant sur toms et caisse claire, Schick en générateur de boucles ou de drones ; l’un et l’autre faisant ensemble œuvre électroacoustique minimaliste et fière. Concassés, quelques disques, croirait-on, de Radian, Kruder & Dorfmeister ou Ingar Zach… Autre mythe que celui qui parlerait d’évocations forcées ou de références obligatoires : Schick et Belfi agissent avec superbe, sur le moment et sans souvenir encore, ne faisant confiance qu’à leurs penchants saturniens – Myth 5 en dit assez long sur ceux-là – et à leurs impulsions.

Andrea Belfi, Ignaz Schick : The Myth of Persistence of Vision Revisited (Zarek)
Enregistrement :mai 2009. Edition : 2011.
CD : 01/ Myth 1 02/ Myth 2 03/ Myth 3 04/ Myth 4 05/ Myth 5 06/ Myth 6
Guillaume Belhomme © Le son du grisli

Newsletter