Contre-chronique : Confusion bleue
First of all, I would like to thank for this great opportunity to make a personal response to the review of my album Confusion Bleue (Soul Note, 2010) by Luc Bouquet. I also need to thank for the honest opinion expressed in this review. I welcome differences opinions, because that’s how one learns about his/her weakness.
Having said that… As one can easily imagine, I disagree with most of the points raised in this review. But please know… this is NOT an emotional response! This is partially because (as a contributor for the Japanese magazine JAZZ TOKYO) I have reviewed some albums pretty negatively as well. I strongly believe in the freedom of opinion, and so of course, there is NO emotional grand for me to react to this less-than-positive review by Luc Bouquet.
In any case, I would like to clarify a few things below… But let’s start from one point I share with this reviewer: I totally agree with the opinion regarding Ross Bonadonna who contributed enormously to Confusion bleue and another album of mine Hommage an Klaus Kinski (Soul Note, 2007). Ross is to me the best kept secret of the fertile avant-garde/ experimental music scene of NYC. Despite his enormous talent, Ross is a modest person – likely the reason he has somehow managed to avoid getting a spotlight in his long musical career. But he is clearly one of the very talents needs to be heard by creative listeners.
But this appears to be the only thing Bouquet and myself agree for Confusion Bleue. For example, even though the reviewer points out the lack of direction, I am confident that the improvisation presented in this album had clear direction – actually had multiple directions UNLIKE most of so called ‘free improvisation’. The reviewer may have meant that the music lost ‘focus’ or ‘concentration’… But I do not believe this is the case. And actually, the band managed to achieve a great deal of musical concentrations throughout this album.
My main problem of most of FULLY improvised music is the monotonic nature of many performances. Or let’s say SINGLE-direction. And for experienced listeners, there is no need to present examples on this. I am not denying the value of such approach, and there are many (monotonic) free improvisations I admire (especially the ones by Euro masters, including Bailey, Portal, Parker, Favre, AMM, Centazzo, Guy, Schlippenbach and Riley). But my musical influences and interests are broader, and my goal is to go “beyond free”… I believe this multi-directional approach – successfully accomplished in this album (my opinion) – is one of the ways to achieve this goal.
I am also honestly very happy about the rendition of Blue in Green presented in this album. In fact, this was the first time I managed to realize my vision of standard playing – loose but structured spontaneous improvisation with over all respects to the melody and harmony. And guessing from the many positive reviews of Confusion Bleue published at various international media, I am happy to report that my above opinions are clearly shared by others. But of course, every creative listener (including critic) needs to have her/his opinions, just like every creative musician should also have her/his own. But no opinion is free from one’s subjective perception or ‘taste’. And as Bouquet concluded his review, the above disagreements appear to be largely due to a matter of personal ‘tastes’.
I am suspecting that he clearly did not like my preferences of sweet/romantic melodies. I had a similar experience with the famed avant-producer Leo Feigin (of Leo Records). While Leo gave very encouraging comments on New York Moments (Konnex, 2007) – the least ‘romantic’ album of my releases, he has told me several times that I am making a mistake by melding the syrupy romanticism with avant-garde ethic. But if I disclose that Jean-Jacques Goldman (!!!) was one of my musical heroes during my high school years in Japan (before I moved to the US for college) … A good French listener would understand that I am as Leo correctly described “incurable romantic”.
So please give it a try to my music, ONLY if you are curious of how an incurable romantic handles avant-garde!! You can listen (streamed) to the entire album of Confusion Bleue here. Thank you very much for the attention!
Nobu Stowe
Michel Doneda Expéditives : Kirme, The Cigar That Talks, Fragment of the Cadastre, Miettes
Michel Doneda, Taavi Kerikmäe : Kirme (Improtest, 2010)
La première moitié de ce disque offre trois pièces gravées en studio (2008) par le sopraniste en compagnie du pianiste estonien Kerikmäe : une belle tension s’y accumule, riche d’insectes, avant de trouver à s’épancher en concert (2009), dans la seconde partie. Les deux hommes, les mains dans le son, auscultant les viscères d’un piano de précision, interrogeant le creux actif du saxophone, se meuvent sans obstruction, le long de filons d’énergie. Une aventureuse tannerie de sonorités.
Michel Doneda, John Russell, Roger Turner : The Cigar That Talks (Collection PiedNu, 2010)
Fort bien enregistré, ce trio intriqué commence par fureter assez longuement dans les échardes anglaises et récolte de douces éraflures ; les escarbilles montent ensuite et c’est aiguillonné par leurs bouffées qu’on traverse de splendides buissons électrisés, ardents, et de fins rideaux d’herbes bruissantes. Un groupe extrêmement vivant, détenteur d’un « élémentaire sonore » qu’on aimerait aussi écouter en plein air ! Quant au cigare qui parle… Smoke it !
Michel Doneda, Rhodri Davies, Louisa Martin, Phil Minton, Lee Patterson : Fragment of the Cadastre (Another Timbre, 2010)
Capté à Leeds la veille de l’enregistrement de Midhopestones (par les mêmes musiciens et pour le même label), ce précieux live – tiré à 150 exemplaires – rend compte de la première réunion d’un quintet fascinant. Dès les premiers instants se déploie, tissée et vibrante, une longue poésie nocturne… Somptueuse musique onirique, contrôlée et respirable, habitée !
Michel Doneda : Miettes (Mômeludies, 2010)
Recueillies durant plusieurs années par le travailleur du son (« égratignure faite dans l’air ») qu’est Doneda, ces miettes ne constituent pas un pain : réflexions articulées ou bribes aphoristiques, elles témoignent d’une pensée et d’une pratique vives. Eclairantes, troublantes, elles résonnent, s’oublient puis reviennent, accompagnant le lecteur, l’auditeur, le musicien. « Les sons que nous improvisons sont des totems de paille, de brindilles ramassées ici et très loin. »
Céleste Boursier-Mougenot : Etats seconds (Analogues, 2008)
Céleste Boursier-Mougenot n’est pas qu’un artiste plastique. Il est aussi compositeur, installateur et même inventeur, comme nous le raconte Etats seconds, un livre publié il y a quelques mois à l’occasion de la tenue d’une exposition du même nom.
Ce livre fait un état des lieux des états seconds d’œuvres qui revendiquent le droit d’être détournées (par les visiteurs de l'exposition mais aussi par des animaux ou l'homme de la rue du lieu d’exposition). Comme beaucoup, CBM cherche à repousser les frontières de l’œuvre d’art mais avec un je-ne-sais-quoi de plus qui tient sûrement à une explication que l’on trouve dans le livre : « L’amplification permet de travailler la plasticité du temps ».
Car chez CBM il y a à voir et à entendre : par exemple, si la guitare allongée de From Here to Ear rappelle celles de Christian Marclay, la sienne fera du bruit en plus parce qu’elle sert aussi de perchoir. C’est d’ailleurs aussi là la limite de l’objet-livre. Il est difficile de « re-produire » certaines œuvres de Boursier-Mougenot (une réinvention du piano mécanique ou un son dessiné sur un mur) et parfois on ne peut qu’inventer à leur place le bruit des images – notons que l’éditeur propose sur son site internet une « interprétation sonore des textes du livre ». On sait que le mieux quand même reste de se déplacer. Mais garder une trace de ces Etats seconds, qui plus est à côté de textes intelligents, c’est déjà beaucoup.
Céleste Boursier-Mougenot : Etats seconds (Analogues)
Edition : 2008.
Héctor Cabrero © Le son du grisli
Ab Baars : Time to do my lions (Wig, 2010)
Parmi les dix pièces improvisées en 2008 qu’il dédie ici à autant d’artistes inspirants – parmi lesquels on trouve musiciens (Ig Henneman, Misha Mengelberg, Paul Termos, Sunny Murray) ou peintres (Max Beckmann, Eli Content) –, Ab Baars en choisit une qui donnera son titre au recueil : Time to do my lions, phrase extraite d’un poème d’Anne Carson qui évoque les lions dessinés chaque jour par Hokusaï, méthode que celui-ci avait trouvé pour vider ses journées de toute colère.
C’est qu’en Bonnard musicien, Baars étanche dès qu’il le peut sa soif de Japon : au shakuhachi, il évoque de longs voyages avec une délicatesse respectueuse d’une histoire instrumentale qui aurait pu, il le sait, lui rester étrangère (Nissin Joma) : alors comme l’encre imprègne lentement le papier, dans l’air la ligne musicale s’évanouit. Dans les notes écrites pour l’occasion, le musicien avoue que sa découverte du shakuhachi, en 2005, lui a révélé un monde et, même, a eu des effets sur sa pratique du ténor et de la clarinette. Sur Watazumi Doso, c’est alors au saxophone qu’il rend, léger et vibrionnant, hommage à l’un des maîtres du shakuhachi moderne.
Au ténor encore, Baars investit le champ d’un free intériorisé aux dérapages nombreux suivis de redirections intentionnelles (The Rhythm is in the Sound) ; plus tôt, il fit de quatre notes la base de toutes ses trouvailles de linguiste à accents (Day and Dream). A la clarinette enfin, la déconstruction est souvent préférée à tout autre exercice : Gammer en clin d’œil loufoque (à Mengelberg, donc) contre Purple Petal en expérience ardue. D'ailleurs tout, chez Baars, est histoire d’expérience : au-delà du savoir faire, la patience toujours fait son œuvre. Et l’élégance d’Ab Baars n’a plus qu’à conclure.
Ab Baars : Time to do my lions (Wig / Improjazz)
Enregistrement : 4 avril et 28 novembre 2008. Edition : 2010.
CD : 01/ Day and Dream 02/ Tim to do My Lions 03/ Purple Petal 04/ 12 O’Clock and All Is Well 05/ Nisshin Joma 06/ Gammer 07/ Ritratto del mare a Anzio 08/ Watazumi Doso 09/ The Rhythm is in the Sound 10/ 730 Union Street
Guillaume Belhomme © Le son du grisli
Nobu Stowe : Confusion bleue (Soul Note, 2010)
Confusion bleue : le titre est bien trouvé. Le bleu pour le jazz et la confusion pour cet amalgame de couleurs vives, de sursauts soniques souvent aléatoires.
Résumons : un trio qui improvise sans direction précise, qui fait résonner le désordre et s’y ensable avec enthousiasme. Une liberté choisie entre éclats et surgissements. Un free qui laisse perplexe, une virée binaire qui ne trouve pas destination, un magma stagnant percé d’effets électroniques. Parfois s’y glissent quelques assauts familiers (une guitare toute sharockienne et un alto convulsif, les deux à la charge de la seule et même personne : l’intriguant Ross Bonadonna) et l’oreille y trouve les repères qui lui échappaient jusqu’alors. Ailleurs, ce sont les sucreries indigestes d’un Keith Jarrett des pires heures que choisit de ressusciter Nobu Stowe dans un Blue in Green totalement vidé de sa substance originale. Ici, un disque qui interroge, questionne… Mais vous l’aurez compris : ce n’est pas vraiment ma tasse de bière !
Nobu Stowe : Confusion bleue (Soul Note)
Enregistrement : 2007. Edition : 2010.
CD : 01/ Introduction 02/ Premier mouvement 03/ Intermède I 04/ Deuxième mouvement 05/ Intermède II 06/ Blue in Green 07/ Troisième mouvement 08/ Intermède III 09/ Quatrième mouvement 10/ Epilogue : dans la confusion bleue
Luc Bouquet © Le son du grisli
Aki Takase : A Week Went By (Psi, 2010)
Avec John Edwards et Tony Levin (5 fois en trio) et puis John Tchicai à l’occasion, Aki Takase enregistrait A Week Went By en deux soirs de concerts.
Abandonnant là ce son « grand piano » qui gâche régulièrement ses beaux efforts de virtuose, elle fulmine en répétitive et sert d’implacables rengaines de ténèbres (Surface Tension, Steinblock) ou se laisse surprendre par les vocalisations du contrebassiste pour fomenter dans son coin un air de folklore que n’aurait pas renié McGregor (A Week Went By).
Au centre du disque apparaît Tchicai, qui cite Monk et Gillespie entre deux salves découpées net et puis repart. Deux solos aussi – la pianiste y allant de danses grotesques en jeux expérimentaux dont l’originalité est à trouver surtout dans les sonorités qu’elle met au jour (Yumetamago) – et entre l’un et l’autre le retour du trio : épais mais riche (éclats de Levin) ; riche mais intense (accompagnement ombreux d’Edwards). L’ouvrage expressionniste est partout convaincant et même, grâce à l’habilité du trio, supérieur.
Aki Takase : A Week Went By (Psi / Orkhêstra International)
Enregistrement : 2008. Edition : 2010.
CD : 01/ Surface Tension 02/ A Week Went By 03/ Steinblock 04/ Just Drop In 05/ 57577 06/ Ima we Mukashi 07/ Cell Culture 08/ Men Are Shadows 09/ Yumetamago
Guillaume Belhomme © Le son du grisli
Failing Lights : Failing Lights (Intransitive, 2010)
Mike Connelly a joué dans Wolf Eyes et dans Hair Police avant de créer Failing Lights pour enregistrer sans l’aide de personne, pour expérimenter sans l’aide de personne…
En se servant d’enregistrements qu’il possède de pluie ou de cris d’oiseaux, Connelly compose seul et contre tous – ces « tous » que le musicien schizophrène cache en lui – des titres de Jugement Dernier. Ce qui veut dire que mes enceintes en ont pour leurs membranes, qui tremblent autant lorsqu’elles vomissent des hurlements de bêtes sauvages que des déflagrations soniques.
Superbe disque bruitiste, Failing Lights fait la différence parce que Connelly y ajoute des idées originales : des bouts de guitare jouée au ralenti, par exemple, ou la confection de que qu’on pourrait appeler du Chaâbi expérimental. C’est fou ce qu’on trouve comme variété de musiques ou plutôt de sous-catégories dans chaque catégorie de styles aujourd’hui. Dans le monde Bruitisme / Drone / Expérimental, c’est Failing Lights qui le prouve.
Failing Lights : Failing Lights (Intransitive / Metamkine)
Edition : 2010.
CD : 01-05/ Failing Lights
Pierre Cécile © Le son du grisli
Richard Pinhas : Metal/Crystal (Cuneiform, 2010)
La musique de Richard Pinhas, au moins depuis quelques années, fait ressentir le même frisson qu'une musique celtique jouée par un ensemble de cornemuses. La comparaison peut paraître incongrue, mais on retrouve bien dans les deux un puissant bourdon, un puissant son continu qui vient perturber votre rythme biologique.
En fait, non pas qu'il le perturbe, mais il demande bien une adaptation de l'oreille, du corps, de l'esprit, pour apprécier pleinement les textures sonores produites. Ce n'est d'ailleurs pas plus incongru que de dire que Richard Pinhas joue de la « guitare électrique ». Ou alors il faut penser à Jimi Hendrix cramant sa guitare pendant un bon quart d'heure voire une demi-heure, les durées de chacun des morceaux du double album Metal/Crystal. Et il ne cramerait pas sa guitare avec un peu d'essence et une allumette, mais avec un chalumeau finement réglé et ajusté pour faire varier les vibrations de chaque corde, tout en se souciant de ne pas les rompre. Autant dire que Richard Pinhas joue « de l'électricité ».
Tout comme son compère Didier Batard, vieille connaissance de l'époque d'Heldon, qui fait vibrer des cordes de basse semblant être de la taille d'un câble d'alimentation de TGV. Heldon est pour ainsi dire au complet avec Patrick Gauthier au mini-moog. D'autres experts en mégawatts sont présents sur ce double-album : Merzbow et Wolf Eyes. Il faut donc s'attendre à des bruits de fraiseuse soigneusement contrôlés et de mécanismes d'horloge astronomique, à de l'industrieux consciencieux et à de l'électronique arithmétique. Le deuxième disque de l'album fait d'ailleurs une large place à tout cela, Richard Pinhas laissant sa « guitare électrique » au repos pendant de longs moments. Ainsi, Metal/Crystal est peut-être bien son album le plus expérimental à ce jour, et pourtant les précédents n'ont pas tellement eu l'honneur d'être programmés sur FIP.
Richard Pinhas : Metal/Crystal (Cuneiform / Orkhêstra International)
Enregistrements : 2009-2010. Edition : 2010.
Avec : Merzbow (electronics), Wolf Eyes (electronics), Antoine Paganotti (drums), Didier Batard (bass), Patrick Gauthier (mini-Moog), Duncan Pinhas (electronics), Jerome Schmidt (electronics), Richard Pinhas (guitars and electronics).
CD 1 : 01/ Bi-Polarity (Gold) 02/ Paranoia (Iridium) 03/ Depression (Loukoum) - CD 2 : 01/ Hysteria (Palladium) 02/ Schizophrenia (Silver) 03/ Extra Track : Legend.
Angharad Davies, Axel Dörner : AD (Another Timbre, 2010)
D'initiales et d'intérêts sonores qu'ils ont en commun, Angharad Davies et Axel Dörner ont fait un disque : AD. Là, se mêlent, comme attendu, trompette et violon ; comme attendu, avec une subtilité folle.
Précautionneux, le duo investit l'improvisation : messages adressés par tubes pneumatiques auxquels répondra une corde irritée par l'archet ; long sifflement aléatoire et puis, maintenant, quelque chose comme deux archets suspendus... Avec les musiciens, l'auditeur quitte alors le champ du soupçon, entre dans celui de l'invective polie avec patience et efficiente d'autant. Dörner y va de son râle grave et Davies d'une méthode d'accompagnement revêche, l'endurance ADmirable en plus.
Angharad Davies, Axel Dörner, AD (extrait). Courtesy of Another Timbre
Angharad Davies, Axel Dörner : AD (Another Timbre / Metamkine)
Enregistrement : 2008. edition : 2010.
CD : 01/ Stück Un 02/ Stück Dau 03/ Stück Tri
Guillaume Belhomme © Le son du grisli
Diego Chamy, Axel Dörner : Super Axel Dörner (Absinth, 2010)
S’il ne fut pas à l’origine d’un What Matters to Ali inoubliable, on se souvient quand même avoir entendu déjà sur disque le percussionniste Diego Chamy et le trompettiste Axel Dörner. Sur Super Axel Dörner, on trouve aujourd’hui deux autres titres.
Dans lesquels s’engouffrent encore beaucoup de silences lorsque la parole n’est pas donnée à Chamy : récitation incantatoire puis excès de précaution sur une cymbale minuscule. En réponse, Dörner répète une note longue qui, à force de déplacer le projet initial de son partenaire, parvient à l’attirer à lui puis à le convaincre d’adopter le parti d’une abstraction fugitive. Le fidèle et son disciple se réfugient alors dans la matière sonore : discussion endurante à laquelle une réverbération légère fait cent propositions. Pour applaudir tout de suite à l’entente du duo, il aurait donc fallu publier ce disque-là en premier : puisque les enregistrements de Super Axel Dörner et de What Matters to Ali datent de la même époque.
Axel Dörner, Diego Chamy, Super Axel Dörner (extrait). Courtesy of Absinth
Diego Chamy, Axel Dörner : Super Axel Dörner (Absinth / Metamkine)
Enregistrement : 2006. Edition : 2010.
CD : 01/ April 20th, 2006 02/ September 5th, 2006
Guillaume Belhomme © Le son du grisli