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Le son du grisli
 
 
19 novembre 2015

Jake Meginsky : Vandals (Open Mouth, 2015) / Jake Meginsky : Kasper Struabe Stencil Cycles (Mantile, 2015)

jake meginsky vandals

Le résumé du d’où vient Jake Meginsky, on le trouvera . OK (ouf). Il me faut ajouter que Vandals (et en Vandals je m’y connais, j’ai fait de l’histoire mon cursuce universitère) est le deuxième disque que Bill Nace publie de Meginsky sur son son label Open Mouth (et ça veut dire beaucoup).

Tout batteur qu’il fut (jeu de mot !), Meginsky électronise / programme / boucle des rhythms qui feraient pâlir d’envie les amateurs de noise arythmique (et attireront à lui tel un gros aimant jaloux les amateurs de Farmers Manual ou d'Institut Für Feinmotorik). C’est dire, car des bruits on en trouve chez Meginsky : comme sur les vieux synthés Yamaha, ils sont les « ad lib » du truc qui fait que ça marche parce que ça change : plus séduisants les uns que les autres, les mini rythmes se chevauchent et moi le cheveau j’aime ça (et à cru encore).  

Bizarrement, Vandals jongle avec les boombasses et les aigus tintants (chez Meginsky la balance des aigus et des graves s’avère des plus intéressantes) et je n’échangerais certainement pas ses petits bruits bizarres contre un gros noise à la petitpapa. La preuve étant que le monsieur peut donner l’impression de passer l’aspirateur dans sa voiture qu’on n’en ressent pas moins les effets des retombées de particules : et je (proto)danse, y’a plus rien qui compte que la (proto)danse… Well Done, Vandals!



Jake Meginsky : Vandals (Open Mouth)
Edition : 2015.
LP :  Vandals
Pierre Cécile © Le son du grisli  

jake meginsky kasper struabe stencil cycles

Pour avoir plus tôt cédé à L'appel du vide, cette cassette de Jake Meginsky n’impressionnera pas outre mesure. Mais ses rythmes électroniques – souvent affirmés – élevés sous cloches, qui prolifèrent et se nourrissent l’un l’autre de graves appuyés et d’aigus saillants, diffusent des sonorités de mécaniques bruitistes qui, aussi régulières soient-elles, épousent les quatre murs du salon, voire du foyer. Les meubles en tremblent encore – est-ce là la marque de l’art irrésistible de Meginsky ?



Jake Meginsky : Kasper Struabe Stencil Cycles (Mantile)
Edition : 2015.
Cassette : A1/ Aaili A2/ Hooda A3/ Rahat A4/ Tuba – B1/ Ziya B2/ Affan B3/ Waqas
Guillaume Belhomme © Le son du grisli

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