Yann Novak : Snowfall (Dragon’s Eye, 2014)
Derrière son Snowfall, Yann Novak remercie (entre autres) Steve Roden, Richard Chartier, Robert Crouch, Stephen Vitiello, Lawrence English… Si je ne sais pas exactement pourquoi, je jurerais qu’il s’agit là d’une question, si ce n’est d’influence, au moins d’accointances.
Car cette pièce d’une heure (tout pile) nous transporte dans les hautes sphères… Crescendo (après les ablutions d’usage, me voilà en soucoupe), nous montons lentement, passons des champs magnétiques ou électrostatiques, bref des strates & des strates de sons et parfois parfois parfois d’images. Spatial, horizontal (quand ses couches de synthés vous apaisent), Novak s’occupe de l’ascension et s’en occupe bien. Bon, maintenant, si au jeu du blind test, un de ces soirs [de merde, comme celui d’hier, où à une soirée de trentenaires névrosés on vous teste en vous balançant un musicien expérimental aveugle & sourd du Sud Pérou et que là bah oui connard on sèche - si tu t'es reconnu, sache que cette chronique sera twittée], j’ai du mal à faire la différence entre l’art de Yann Novak et ceux de ses « accointés », faudra pas m’en vouloir… [On se réconciliera sur un bon Get Lucky.]
Yann Novak
Snowfall (extrait)
Yann Novak : Snowfall (Dragon’s Eye Recordings)
Edition : 2014.
CD : 01/ Snowfall
Pierre Cécile © Le son du grisli