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Le son du grisli
20 avril 2013

Mike Shiflet, Kazuya Ishigami : Might Is Right. But Truth Is Truth (Neus-318, 2008)

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Neus-18 envisage souvent le CD comme deux pièces à vivres où cohabiteront deux musiciens. Cette fois, c’est Mike Shiflet et Kazuya Ishigami qui estiment leur chance de s’y accorder.

Au son de lignes anciennes peut-être, malingres et poreuses en tout cas, Shiflet compose une demi-heure de pièce à drones. Sur la bande – unique, elle – ceux-là sifflent et soufflent, tressaillent et impressionnent par ce pleurage qui ne cesse de les transformer d’un bout à l’autre de la plage qu’ils occupent.

Dans la pièce d’à côté, Kazuya joue lui aussi de drones, qu’il développe et même reprise, avec un art diaphane qui rappelle celui de l’ambient minimaliste du Pablo Feldman Sun Riley de Dax Pierson et Robert Horton – le mélodica du Japonais serait-il une flûte de bambou ou un steel pan étouffé ? Progressivement, le musicien multiplie les parasites et interférences au point de déranger un peu l’harmonie installée. Soit, Mike Shiflet et Kazuya Ishigami se sont tout de même entendus.

Mike Shiflet, Kazuya Ishigami : Might Is Right. But Truth Is Truth (Neus-318)
Edition : 2008.
CD : 01/ Mike Shiflet : So Many Seashels, So Much Porcelain 02/ Kazuya Ishigami : Wa Wo Motte Toutoshi To Nasu
Guillaume Belhomme © Le son du grisli

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