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Le son du grisli
9 février 2012

Lawrence English : The Peregrine (Experimedia, 2011)

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Pilote du passionnant label Room40 ou bourlingueur invétéré des musiques ambient de notre temps (quelques disques remarquables dont Autumn sur 12K), Lawrence English maintient le cap de haute volée en 2011 comme en d’autres temps. Aujourd’hui réfugié sur la très belle structure Experimedia, qui nous a déjà les grandes réussites Piiptsjilling, Lüüp ou Charles-Eric Charrier, l’homme de Down Under demeure fidèle à ses aspirations, bien qu’en dehors de son home sweet home habituel.

Basées, en théorie du moins, sur le roman The Peregrine de J.A. Baker qui évoque l’environnement naturel de la vie d’un faucon pèlerin, les sept plages du disque du même nom demeurent toutefois reconnaissables dans leur Englishitude racée. Approfondissant, album après album, ses expérimentations en matière de distorsion et de saturation, on songe ici particulièrement à Jefre Cantu-Ledesma ou Wzt Hearts, voire à l’incontournable collaboration Aidan Baker / Tim Hecker, le producteur australien dessine des contours d’autant plus fascinants qu’ils sont voilés d’une brume mystérieuse.

Certes, on a déjà pas mal entendu cela, mais souvent en beaucoup moins abouti – notamment du côté de Stephen Vitiello ou Seaworthy. Mais ici, et c’est là toute la part de magie de Lawrence English, on glisse subrepticement vers un nirvana sonique d’une superbe pertinence.

Lawrence English : The Peregrine (Experimedia)
Edition : 2011.
LP : A1/ October 1 – The Hunting Life A2/ November 16 – Dead Oak A3/ December 24 – Frost's Bitter Grip B1/ January 30 –Grey Lunar Sea B2/ February 10 – The Roar Ceasing B3/ March 16 – Heavy Breath Of Silence B4/ April 4 – And He Sleeps
Fabrice Vanoverberg © Le son du grisli

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