Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le son du grisli
18 février 2010

Katherine Young : Further Secret Origins (Porter, 2009)

furthergrisli

Katherine Young, seule au basson. A l’instrument, le grand souvenir reste Karen Borca : Katherine Young doit donc en démontrer – après l'avoir déjà fait quand même auprès de Braxton ici

En introduction, si la note est tenue, elle est aussi tremblante, poussée bientôt par une horde de clefs s’abattant dans son dos et de souffles qui consolident son mouvement – les mécaniques mettent en marche un cœur battant sous le bois. Young tourne ensuite en obsessionnelle sur un folk démembré, joue la carte de l’invocation-répétition avant de s’amuser sur un drone prétexte à loisirs et à Patricia Highsmith.

Plus loin, elle fait plus de cas d’emportements qu’elle sectionne à coups de respirations (expressionnistes presque autant) et conclut son exposé comme elle l’avait commencé : dans la défense d’une note et d’une seule : la langage peut tenir en peu de mots, si l’on insiste bien, à la manière de Katherine Young.

Katherine Young : Further Secret Origins (Porter Records / Orkhêstra International)
Edition : 2009.
CD : 01/ Terra Incognita 02/ Patricia Highsmith 03/ Elevation 04/ For Autonauts, for Travelers 05/ Relief 06/ Some People Say That She Doesn’t Exist 07/ Orbis Tertius
Guillaume Belhomme © Le son du grisli

Commentaires
Newsletter